Méthode
Montessori

Les valeurs et principes de l’école Montessori reposent sur une approche globale de l’éducation, mettant l’accent sur le respect de l’enfant, de son rythme d’apprentissage et de son environnement.

Méthode Montessori : Des valeurs

La valeur de l'autonomie

L’école Montessori met l’accent sur l’autonomie des enfants, les encourageant à prendre des décisions, à résoudre des problèmes et à apprendre à leur propre rythme. Cette valeur fondamentale favorise le développement de la confiance en soi et de l’indépendance chez les enfants. Ainsi, cela les prépare à devenir des adultes responsables et autonomes.

Le Respect du Rythme d'Apprentissage

Une autre valeur clé de l’école Montessori est le respect du rythme d’apprentissage de chaque enfant. Ainsi, la méthode Montessori reconnaît que chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme. Par conséquent, les activités et les interactions sont adaptées pour répondre aux besoins individuels de chaque enfant.  Ceci favorise un apprentissage significatif et durable.

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Méthode Montessori: Approche éducative innovante |

Méthode Montessori : Des principes

La Responsabilité Environnementale

L’école Montessori encourage la responsabilité environnementale en intégrant des pratiques durables et en sensibilisant les élèves à l’importance de prendre soin de la planète. Les enfants sont encouragés à interagir avec la nature et à développer une connexion respectueuse avec leur environnement.

La Communauté et la Collaboration

Les principes de la méthode Montessori favorisent la création d’une communauté inclusive. La collaboration et le respect des autres sont encouragés. Les élèves apprennent à travailler ensemble, à résoudre les conflits de manière constructive. Ainsi, ils  développent des relations harmonieuses au sein de leur environnement scolaire.

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A propos de Maria Montessori

Une pédagogue engagée d'avant-garde

Docteur en médecine, psychiatre, anthropologue, militante socialiste et féministe au début du XXe siècle, Maria Montessori fut précurseur dans l’observation et la compréhension de l’enfant. Parmi les premiers pédagogues à concevoir une science de l’éducation, elle élabore sa pédagogie tout au long de sa vie, évoluant en fonction de ses formations, voyages, rencontres mais surtout de ses observations d’enfants.

Son goût pour les sciences la pousse à entreprendre des études de médecine, pour lesquelles elle devra se battre, la faculté de Rome étant à l’époque réservée aux hommes. A 26 ans, elle devient une des premières femmes médecins en Italie et continue à se former tout au long de sa vie, en suivant des licences en philosophie, psychologie et biologie.

Jeune femme engagée, elle participe activement à la campagne menée en faveur des droits politiques et sociaux des femmes et représente son pays au Congrès internationale pour les droits de la femme à Berlin en 1896.

En 1897, Maria Montessori obtient un poste dans la clinique psychiatrique de l’Université de Rome et côtoie des enfants et des adultes malades mentaux, internés dans des salles communes sans aucune activité. Cette situation déclenchera ses réflexions sur l’enfant, soutenant que les solutions ne sont pas nécessairement médicales et chimiques, mais plutôt éducatives. Au Congrès Pédagogique de Turin, en 1898, elle déclare : « les enfants déficients ne sont pas des hors la loi, ils ont des droits. Ils ont droit à tous les bienfaits de l’instruction. Nous devons permettre à ces malheureux de se réintégrer dans la société, de conquérir leur place et leur indépendance dans un monde civilisé retrouvant ainsi leur dignité d’être Humain. »

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Les bases sont posées et lorsque la direction de l’école orthophrénique de Rome lui est confiée, ses recherches vont s’enraciner dans les pas de deux grands médecins-éducateurs français : Jean Itard et Edouard Seguin. Elle reprend et développe du matériel élaboré pour les déficients sensoriels (lettres rugueuses, etc.). Les enfants dont elle a la charge apprennent à lire et à écrire et réussissent les examens italiens au même titre que les autres élèves. Maria Montessori s’interroge alors sur les obstacles qui empêchent « les enfants sains et heureux des écoles ordinaires » à ne pas dépasser ses « malheureux élèves » lors de ces tests.

En 1907, dans la première « Casa dei Bambini » où elle prend en charge des enfants de 3 à 6 ans d’un quartier pauvre de Rome (San Lorenzo), Maria Montessori créera un véritable laboratoire de recherche pédagogique où elle ira de surprises en découvertes et de découvertes en élaboration de la « pédagogie Montessori » (environnement préparé, phénomène de l’attention, libre choix de l’activité, étalonnage du matériel autocorrectif, etc.).

Maria Montessori aura vécu les deux guerres mondiales du XXe siècle, qui lui ont fait fuir l’Italie pour aller vivre aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Inde, etc.

En 1937, elle proposera la fondation du Parti Social de l’Enfant, convaincue qu’une véritable réforme éducative doit être engagée car la grande mission sociale consistant à assurer à l’enfant justice, harmonie et amour revient à l’éducation. Il s’agit selon elle de la seule façon de bâtir un monde nouveau et de construire la paix (lire la déclaration « Le citoyen oublié » écrit par Maria Montessori en 1947).

Maria Montessori meurt en 1952, à l’âge de 81 ans, aux Pays-Bas.

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